SEPPUKU – Times

Cassette / Digital 

 

 

       Seppuku, c’est l’alliance de forces vives avec un passé étourdissant, un super-goupe à l’avenir irradiant. Cinq copains d’enfance, déjà à débattre musique dans leur cour de récré à Marseille, entre le CP et la 6e. Il y a David Hoffmann, une sommité du rock marseillais, multi-instrumentiste, agitateur d’idées électriques, qu’on a déjà suivi dans pléthore de formations, dont Calvitie ou Club Meth. Lully Gaster, ex-Tomy & The Cougars, Nathan Roche Band, on entend également son synthé chez Hoorsees. Deux cracks issus de Departure Kids : Valentin Bossion (Social Dance) et Matthieu Angely (La Secte Du Futur). Maxime Maurel, producteur émérite travaillant en live ou en studio avec Apollo Noir, Tryphème ou Hoorsees. Seppuku, c’est l’addition de toutes ces expériences : un supergroup marseillais (avec deux expatriés parisiens) transformé en super groupe cosmique. Un hara-kiri de bonheur.
      Un premier album dont l’enregistrement se sera étalé sur trois ans, entre un domaine oléicole isolé dans les Alpilles, une maison hantée dans la Drôme et une dernière ligne droite au prestigieux Studio Noir à Paris.
      On a parfois l’impression, dans cet océan de créativité féérique, que Seppuku reprend les choses là où My Bloody Valentine, avec leur chef d’œuvre Loveless, les avaient abandonnées. Pourtant les membres de Seppuku ont trente ans de moyenne d’âge, ils n’étaient pas nés quand déferlaient Giant Steps des Boo Radleys ou Going Blank Again de Ride. Et contrairement aux shoegazers ils ne regardent pas leurs pompes, mais les étoiles. Seppuku dévoile sur ce premier long format un mur de son organique et innovant, une production faramineuse, décoiffante, des mélodies déviantes, enivrantes et palpitantes. Un son unique, à la fois nostalgique et avant-gardiste, naviguant entre douceur pop et décollage de boeing. Voilà un supergroup qui cumule tous les atouts : être à la fois vert et expérimenté.

 

 

 

 

Releases