Sam Sprent, Guillaume Cibard, Hugo Allard et Théo Radière, soit les Von Pariahs moins deux membres, remettent une pièce dans la machine. Sans objectif particulier en tête à l’exception de perpétuer le plaisir tout simple d’être toujours ensemble.
Afin de ne pas être taxés de tourner en rond, de faire pareil mais en moins bien et plus réchauffé ; les quatre garçons pleins d’énergie décident de brouiller les cartes des instruments et de ne pas jouer à leur poste de prédilection. Avec toujours rien de précis en tête. Juste l’envie de voir où Swirls allait bien pouvoir les mener. Juste pour faire comme des ados bien décidés à monter un groupe de lycée et bien excités à l’idée de voir ce que ça pourrait donner.
En 10 morceaux comme autant d’uppercuts impossibles à esquiver et ne formant qu’un grand tout, Swirls convoque des groupes comme Art Brut, Parquet Courts, The Chats ou encore Eddy Current Suppression Ring dans un petit périmètre. Ce premier disque vous attrape par le col pour ne plus jamais vous lâcher du début à la fin et vous replonge, sans que cela ne soit prémédité, dans une ambiance nineties où, musicalement, rien n’était trafiqué et où tout se jouait dans la vraie vie. On dirait quoi aujourd’hui ? Sans filtre. Voilà, c’est ça. Swirls avance sans filtre et est prêt à tout envoyer valdinguer. D’ailleurs, en anglais, Swirls signifie tourbillons. On ne vous l’avait pas dit. Désormais, vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas au courant.
